W-D RANDOS A MERINDOL, LAURIS, PUYVERT,


LOURMARIN, VAUGINES, CUCURON


Nous voila parti pour parcourir un circuit vers les Gorges de Régalon Mais nous découperons ce Week-end-end-end du 25 et 26 mars 2009 en plusieurs rubriques

Avancer d'apporter quelques infos culturelles sur ce village vaudois, nous avons découvert que ce pays était maitre en truffières, comme en oliveraies et cerisaies
Départ sur la visite du village
Situé à 18 km au Sud Est de Cavaillon par la D973

Mérindol est situé dans le Lubéron à la frontière Sud du Vaucluse et des Bouches du Rhône. Du haut de ses 200 mètres, le village peut contempler la vaste plaine de la Durance jusqu’aux douces collines qui ourlent sa limite au Sud.
Mérindol est resté aujourd'hui le village symbole de la répression des Vaudois. Entièrement détruit en 1545, les villageois purent échapper miraculeusement au massacre en se réfugiant dans la montagne. Au cours des siècles, le village haut perché, qu’on appelait « la ville » fut peu à peu abandonné pour un lieu dit « Les Bastides », en contrebas, où se situe aujourd’hui l’agglomération. Du vieux castrum, il ne subsiste que deux pans murs, ces pauvres témoins veillent sur le mémorial Vaudois. C’est ici que siège l’actuelle Association d’études Vaudoises et Historiques du Lubéron.
Nous passons près d'une jolie école animées par des "pittchons"
Du haut de cette colline vous découvrirez un superbe panorama sur la Durance.

Dans le village de nombreuses constructions témoignent des siècles passés. Il n’est pas rare de trouver sur les façades des chronogrammes du XVIIe et du XVIIIe siècles et de belles bastides.
Nous traversons une petite place qui la place de la Mairie
Sur cette place un petit marché nous appelle car à cette heure matinale les randonneurs que nous sommes font office de foule!!!
Rue du four, un bon présage
On constate que les plaques des rues sont en terre cuite et comportent des figurines
Marie Louise, nous prévoient du pain frais et une tarte tropezienne
On adore la tropézienne
Rue du Gascon
On pourra admirer l'encadrement de cette porte, bien ancienne datant de 1623
En se perdant à travers les ruelles, à la croisée des chemins, on découvrira l’église Sainte Anne du XVIIIe siècle, qui possède un clocher au « bulbe Sarrazin » unique dans la région, ce qui lui valut d’être inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Était ce une choppe de couturier ??
Clocher du beffroi
La plaine est depuis longtemps le poumon économique de Mérindol. Arrosée par les eaux de la Durance, elle produit en abondance fruits blancs et rouges, les célèbres melons et les légumes des quatre saisons que l’on retrouve sur les fameux marchés de Cavaillon.
Chemin des Rousseaux
A VOIR

Vestiges historiques à visiter, à voir :
Ruines du vieux castrum avec Mémorial Vaudois.
Église Sainte Anne avec son clocher à bulbe sarrasin.
Moulin à huile.
Église Ste Anne
Clocher Ste Anne du type sarrasin
Les 3 fontaines
Un parloir !!
Mérindol au cœur du Parc Naturel Régional du Lubéron , Mérindol apparaît accroché au versant sud du Petit Lubéron , dominant la plaine de la Durance, baigné par un soleil généreux sur fond de ciel profondément bleu donnant au site une remarquable luminosité.

Le chant des cigales et les effluves de senteurs provençales de pins et de lavande viennent ajouter à ce caractère charmeur.
Jouissant d'un climat exceptionnel, Mérindol a vue s'installer de nombreux actifs travaillant à Cavaillon, Avignon ou dans les Bouches-du-Rhône toutes proches, mais aussi des retraités, tous à la recherche de son calme et de sa tranquillité. Son vieux village est aujourd'hui encore le gardien d'une mémoire qui a marqué la Provence et plus particulièrement le Lubéron au XVIe siècle : l'histoire du peuple vaudois.
Une activité économique traditionnelle basée sur l'agriculture est encore très présente : melons, cerises, pommes nombreux vergers d'oliviers...

Mérindol se tourne également vers le tourisme avec un important développement de ses possibilités d'hébergements et ses nombreux commerces qui proposent des produits du terroir.
Église réformée
RUE DE L'EYRETTE
rue de Relarguier
Mérindol, au pied du Lubéron, est un centre de randonnée actif avec le GR6 qui traverse, le GR97 à proximité et les gorges de Régalon qui sont un site exceptionnel. De nombreuses balades sont aussi proposées par l'office de Tourisme.
Il est aussi le point de départ de nombreux circuits de VTT
Le nom est issu de “mar” et “rondolo” soit “Hirondelle de mer” en provençal. Cette citadelle, accrochée au versant sud du petit Lubéron, s'étend jusqu'à la plaine alluviale de la Durance (Observatoire ornithologique).
Le vieux village, dévasté en 1545 puis abandonné. Les ruines du site primitif perché sur la colline offrent une vue panoramique exceptionnelle. Il abrite le Mémorial et centre de documentation Vaudois.
Architecture
Bastides fortifiées et profondes grottes offrant refuges aux Vaudois persécutés - Château du XIIe - Moulin à huile du XVIIe - Pont suspendu - Église du XVIIIe avec bulbe sarrasin unique dans la région - Temple du XIXe.
Sites naturels:
Crau de St-Phalès, Barre rocheuse de la Roque-Malière - Gorges du Régalon - Route Historique des Vaudois en Lubéron - Sentiers pédestres et V.T.T. balisés (GR 6). La Forêt de la Font de l'Orme, 3500 ha : l’occasion de découvrir la faune et la flore méditerranéennes. Nombreux sentiers balisés dont celui par lequel on peut rejoindre les Gorges du Régalon (4 km) : contraste avec l’aridité du plateau, l’humidité ambiante favorise une végétation luxuriante et une faune abondante qui y trouve refuge.
Histoire
Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1240[2].
Mérindol est abandonnée au XVe siècle, ce qui entraîne la disparition du bac au profit de celui de Sénas[3]. Elle est repeuplée, à la fin du Moyen Âge, par des vaudois, dissidents de l’Église catholique. En 1530, le dominicain Jean de Roma dirige une campagne de lutte contre les hérétiques : les pillages et meurtres se succèdent, jusqu’à l’intervention du roi, alerté par la tournure des événements (l’Inquisiteur s’enrichissant des pillages)[4].
En 1540 à nouveau, un juge d’Apt fait arrêter et brûler un meunier protestant de Mérindol (et confisque à son profit son moulin, importante richesse à l’époque). Les vaudois de Mérindol se révoltent, et volent les troupeaux de moutons de la région. Cela entraîne des condamnations, et notamment l’édit de Mérindol (18 novembre 1540), qui condamne 19 habitants au bûcher, et le village à être rasé. Après plusieurs ambassades du village, grâces et délais accordés par le roi pour qu’ils abjurent leur hérésie, la grâce est refusée le 1er janvier 1545. Le village est entièrement brûlé le 18 avril 1545, et les habitants qui sont capturés, vaudois convertis au calvinisme, massacrés[5].
C’est à Mérindol encore que, le 12 février 1560, au tout début des guerres de religion, Paulon de Mauvans rallie les soixante églises protestantes de Provence à la conjuration d\'Amboise : deux mille hommes sont promis au parti huguenot[6]. Mérindol est l’une des deux places de sûreté, avec Forcalquier, accordées par l’édit de Saint-Germain aux protestants de Provence
Le chemin du souvenir

En mémoire des Vaudois de Provence morts pour leur foi (l'inscription est un peu effacée).
En 1977, trois associations (l'association vaudoise d'Allemagne, de France et d'Italie) décident de créer un chemin du souvenir qui voit le jour en 1977. Une pancarte signale que l'inauguration du chemin s'est faite avec des représentants catholiques.
Ce chemin est devenu aride à partir de l'incendie du mois d'août 1980. En haut du chemin demeurent quelques vestiges du temple protestant.
A la prochaine!!!