La GARDE
Aujourd'hui la rando sera sutrprenante, car il rest prévu de découvrir de magnifiques cascades. Chose unique dans le Var, Foi de Félix (notre président et animateur )
COTIGNAC
Sur le parcours voitures, un clin d'oeil au village de Cotignac avec ses roches déchirées de turf, ses troglodhytes, ses tours,ses fontaines et
sa chapelle haut perchée, N/D de Grâces que nous visiterons à notre retour de rando
Nous voila à Sillans les cascades
La rando démmarre direstion W sur une petite route goudronnée. (Erreur sur Ign)
Comme toujours, au briefing, des infos sur la rando du jour sont données : Objectifs, patrimoine, culturel, histoire du pays
SILLANS la cascade
Son origine date des Romains qui installèrent un campement sur le piton rocheux, en bordure de la Bresque. Les archives laissent penser que le centurion commandant le détachement s'appelait "Sillanus».
Sillans est une oasis située au cœur du Haut-Var brûlé par le soleil d'été une oasis de verdure et de fraîcheur essentiellement dues à la célèbre cascade formée par sa rivière mais aussi un lieu enchanteur qui semble hors du temps, tant le Moyen Age y côtoie toujours le quotidien.
Le paysage de cette commune propose un moutonnement de collines calcaires et largement boisées où l'on a, des siècles durant, fabriqué le charbon de bois et la « rusque » (écorce de chêne vert destinée à tanner les peaux)
Au XIe s le village est désigné " Castrum de Sillans" En provençal Silan
Tourisme château 83690 SILLANS LA CASCADE Téléphone: ... Télécopie: 04.98.05.03.19
Mairie Château de Sillans r Mairie 83690 SILLANS LA CASCADE Téléphone: 04.94.04.63.04
3 châteaux :
Sillans fut un village à trois châteaux : le premier, médiéval, fut ruiné à la fin du Moyen Age. Le second, édifié en 1609 dans son voisinage, fut détruit à la Révolution. Le troisième, construit dans les premières années du XIXe siècle au milieu d'un parc arboré, domine le village de sa masse imposante. Il abrite aujourd'hui la mairie et contient plusieurs salles d'exposition.
Après 50m sur cette petite route nous prenons sur la gauche un sentier rocailleux en légère montée
La chapelle Saint-Laurent :Construite en 1848
Nouvellement restaurée, (par des hommes de tous horizons, France, Pologne, Tunis, Angleterre, Allemagne Madagascar)) la chapelle saint Laurent se tient sur une butte voisine du village. Une grosse pierre posée à proximité intrigue le visiteur. Il s'agit d'un contrepoids de pressoir à huile ou à vin appartenant à la villa gallo-romaine du Bastidon, sise à proximité. Les habitants de Sillans l'ont autrefois identifiée autrement. Il se dit que saint Laurent, de passage, précipita ce rocher, du haut de la colline, sur une troupe ennemie qui assaillait le village. Regardez bien la pierre : l'empreinte des doigts de saint Laurent, ainsi que celle du haut de son crâne, s'y voient encore. C'est qu'il a poussé la roche tellement forte ....
LE SUPPLICE DE ST LAURENT SUR LA GRILL
Sixte lui ordonna de distribuer toutes les richesses de l'église dont il était dépositaire dans la crainte qu'elles tombent dans les mains des persécuteurs. Ce qu'il fit.
Cependant, le préfet de Rome informé du trésor enjoignit Laurent de lui remettre. Le St diacre, lui demanda 3 jours,fit venir les orphelins et dit au préfet: voila les trésors de l'église que je vous avais promis. A cette vue le préfet, en fureur, ordonna la torture. A coups de fouet il le déchira et le fit attacher sur des braises.
La légende rapporte qu'il subit son martyre sans plainte en priant pour l'Eglise de Rome jusqu'à son dernier soupir
Lors de son agonie, on lui prête les paroles suivantes : « Voici, misérable, que tu as rôti un côté retourne l’autre et mange.
Fleur
Des senteurs, des couleurs, un environnement magnifique
Cadeau de Madame Nature
Ruine
Toujours elles nous donnent une certaine émotion sur la vie de son passé que l'on imagine On y trouve deux puids, une grange,
Quittée nous lui donnons un dernier rregard
Une mare d'eau,chose surprenante dans cet endroit très sec
Vivement le sous bois. Bien chaude la piste qui grimpe un peu
Pendant la pause picnic nous regardions le bal de buses
Fleurs
Immortelles
Immortelles.!!!!!
Jean aurait des soucis avec son sac??
Fleurs
Fleurs
On fait éclater les cosses de cet arbuste
Rencontre Elle s'appelle Plume
Il s'appelle Papillon
D'après sa propriétaire, il fait sa sieste
Ca y est! Enfin! Nous voila sur le bord de la Bresque De l'eau, une fraîcheur récupératrice Et ce bruit de la rivière? Un chant bruillant un plaisir de voir défiler toute cette eau devant nous, c'est magique
Maison,piscine naturelle. Du bonheur
La Bresque et sa cascade
Les eaux de la Bresque, creusent leur lit du nord au sud de la commune, à l'est du village qui les surplombe. Elles cascadent au sud sur 42 mètres, déposant depuis toujours les calcaires qui ont peu à peu habillé la roche de bancs de tuf, formant ainsi un étagement de bassins. La renommée du lieu fut telle que la commune devint « Sillans-la-Cascade » dès le 15 septembre 1918. Les habitants ont tiré parti de cette zone : c'est là que les femmes lavaient leur linge avant l'implantation des lavoirs, c'est aussi là qu'elles venaient puiser l'eau, les hommes y venaient moudre leurs grains au moulin à eau (aujourd'hui ruiné)
LA DAME BLANCHE
Gonflée par les ruisseaux dévalant les reliefs alentour, la Bresque se jette du haut de la falaise dans un fracas assourdissant cependant que le soleil, ami intime de la nature provençale, vient dessiner des arcs-en-ciel dans les embruns qui se forment au-dessus des eaux bouillonnantes. Par moment, on a même l'impression qu'il tombe des diamants gros comme une balle de golf, car il faut dire que la Bresque aime jouer avec le soleil. Tantôt à cache-cache sous les arbres et au fond des vallons, tantôt à troubler notre regard avec des effets d'optiques enchanteurs.
Pause photo devant La Dame Blanche
Le sentier qui longe la rivière n'est pas toujours de tout repos
On a monté
On redescend
Vous laisser envoûter par la féerie de la nature. Quand l'homme ne touche pas à la terre, c'est elle qui la touche, l'emprisonne, l'impressionne.
En descendant la Bresque depuis le château de Bresc, vous vous retrouvez au cœur d'un vallon humide où serpente un ruisseau sous une frondaison dense et une végétation oppressante.
Le sol y est en permanence humide et le soleil ne perce que rarement l'épais dais de feuilles qui plonge le fond de Roque Rousse dans une pénombre permanente.
Mais où sommes nous ?
On est bien dans le Var ?
Une grotte dans le tuf près de la grande cascade
Aux abords des remparts de Sillans, le ruisseau a eu le temps de se transformer en rivière et le voilà qui fait une vertigineuse chute de 42 mètres du haut d'une falaise de tuf dans un décor enchanté fait de rochers recouverts de mousses, d'arbres enlacés par le lierre, de bassins et de cascatelles.
Un site féerique qui n'a rien à envier aux endroits merveilleux du Verdon
Mais c'est après les grosses pluies d'avril et de novembre que la cascade se pare de ses plus beaux effets
Pour accéder à la chute des passerelles ont été mise en place
Les eaux de la Bresque, creusent leur lit du nord au sud de la commune, à l'est du village qui les surplombe. Elles cascadent au sud sur 42 mètres, déposant depuis toujours les calcaires qui ont peu à peu habillé la roche de bancs de tuf, formant ainsi un étagement de bassins. La renommée du lieu fut telle que la commune devint « Sillans-la-Cascade » dès le 15 septembre 1918. Les habitants ont tiré parti de cette zone : c'est là que les femmes lavaient leur linge avant l'implantation des lavoirs, c'est aussi là qu'elles venaient puiser l'eau, les hommes y venaient moudre leurs grains au moulin à eau (aujourd'hui en ruine)
Une pierre porreuse ce qui expliquerait l'anciennetée de ce mur
Moulin ruine
Une agréable promenade de 800m au milieu de gigantesques platanes centenaires nous mènent à cette splendide chute de 42m de haut.
Notre habituel débriefing
NOTRE DAME DES GRACES
A notre retour, nous faisons une halte à Cotignac pour rendre visite à N/D de Grâces qui se trouve au sommet du Mont Verdaille
N/D de grâces
Entrée de la chapelle
Ex voto
Chardon
N/D DE LA PITIE
A la sortie des lacets de la route du Val à Brignoles, la chapelle Notre-Dame de Pitié est sans doute le plus énigmatique des monuments du village du Val. Ses origines demeurent inconnues et si son édification est datée de 1656, on ignore toujours le pourquoi et le comment de cette chapelle
Vue depuis la route, la chapelle parait bien ordinaire, avec sa forme rectangulaire et son revêtement usé par le temps. Mais dès lors qu'on en fait le tour, on ne peut que tomber sous le charme de ce surprenant édifice qui n'est pas inscrit pour rien à l'inventaire des Monuments Historiques. En effet, sa façade, comme l'intérieur que l'on détaillera plus loin, offre une décoration des plus admirables, notamment grâce à l'emploi de milliers de coquillages.
Sous la riche génoise du toit, sont disposées 5 niches décorées de rangées de coquillages et de scories métalliques (résidus d'une fusion de minerais riche en métal) provenant des carrières de bauxite tout proche.
Deux portes d'entrée ont été percées. Cette autre particularité peut signifier que jadis la chapelle accueillait des processions importantes (telles que des rémourages ou des pélerinages) justifiant l'organisation d'un sens de circulation intérieure avec une entrée et une sortie.
De part et d'autre des portes, on trouve deux autres niches à frontons et pierres apparentes.
Au-dessus des portes, une autre niche de style gothique flamboyant abrite une piéta en bas-relief finement ciselée. La niche est entourée de deux S faits eux aussi en coquillages et scories.
On notera aussi de faux chaînages d'angle fusionnant avec les deux niches latérales, ainsi qu'un enduis blanc assez abîmé, mais qui jadis devait faire ressortir les détails colorés de la décoration.
On est vraiment en présence d'un cas très rare d'architecture très contrastée, incluant des éléments romans et gothiques et l'emploi d'éléments de décoration assez particuliers. On pourrait être amené à penser que la décoration en coquillages a été ajoutée bien après l'édification de la chapelle qui devait alors présenter un aspect bien austère, très roman. La piéta en bas-relief est datée de 1659, et le tombeau est un peu plus récent, selon les découvertes qui y ont été faites.
L'intérieur de l'édifice présente un contraste similaire. La nef carrée n'a pratiquement aucun intérêt, et le choeur est décoré de coquillages. Le sol est par contre dévasté, jonché de toutes sortes de détritus, synonyme d'un édifice ouvert aux quatre vents et sans entretient.
En entrant, on remarque sur notre gauche les restes d'un caveau. Ici fut inhumée durant la seconde moitié du XVIIè s. une dame du Val. Sa mort remonte à 1674, mais il semblerait que cette sépulture soit plus tardive, puisque l'on a découvert une pièce de monnaie datant de 1698, sous le sarcophage, lequel a dû être déposé à ce moment.
Au-dessus de nos têtes, les murs de la nef et du choeur sont décorés de nombreux cadres à frontons en bas-relief.
Derrière l'autel, l'artiste a représenté le Calvaire du Christ en confectionnant le mont Golgotha avec des morceaux de corail coiffé des trois croix. L'ensemble est dominé par une voûte en arc brisé très richement décorée (arc et piedroits) de coquillages variés et de blocs coraliens. On peut y reconnaitre plusieurs éléments tels que des cornes d'abondance, des grappes de raisins, des bouquets de fleurs... La tête qui fait office de clé de voûte pourrait représenter le dieu chrétien déversant ses richesses sur terrre depuis les cieux, bien que le contexte symbolique et la forme du visage me font avant tout penser au dieu Bacchus.
Il semblerait que les raisons qui ont motivé l'édification et la décoration extravagante de cette chapelle se soient perdues dans les limbes du temps. Cependant, on peut affirmer que de par différents éléments (piéta, calvaire, tombeau), cette chapelle a pour vocation première d'accueillir des cérémonies en hommage aux disparus, l'idée de mort étant bien présente.
Merci pour votre participation
A la prochaine
