Nous quittons notre ville de la Garde
On y est bien, le Château et sa chapelle du XIIème semblent encore nous protéger
L'équipe est au complet bien décidée à parcourir les sentes du Verdon durant tout un W-End Un petit car nous attend que notre président Félix Latagliata a mis à notre disposition
Trigance se profile au loin
A 800 m d'altitude , le village fait partie du parc naturel régional du Verdon
Protégé par sa forteresse depuis le X1ème s, le village n’a rien perdu de son authenticité. Le village, alt. 800 m, fait partie du parc naturel régional du Verdon.
À l’époque, les soldats du Temple venaient se recueillir dans l’église St Michel ou monter la garde sur les remparts de la forteresse des seigneurs de Demandolx.
Le village domine la vallée du Jabron (le Jabron rejoint le Verdon au niveau du pont de Carajuan).
Un sentier permet de suivre le Jabron et de descendre jusqu'au pont de Carajuan sur le Verdon. En chemin, on passe à proximité du pont de Sautet (18° siècle).
Le point culminant de la commune est le Sommet de Breis (1280 m), à l'Ouest du village, un sommet dominant par ailleurs le Grand Canyon.
Les habitants de Trigance sont les Trigançois (162 habitants) (population légale 2007, INSEE).
Nous entrons dans Trigance devant la chapelle St Roch
En 1629 la peste dévaste la Provence. La construction d’une chapelle (1643) dédiée à St Roch épargne le village. Fêté comme saint patron de la cité, la St Roch donne lieu à des manifestations religieuses et profanes (Pour plus de renseignements sur St Roch aller au chapitre chapelle)
Elle est aussi un motif de réjouissance pour la population.
En 1771, la commune impose l’interdiction de travailler le 16 aout, jour de St Roch, sous peine d’une amende de 6 sous. Depuis la tradition se perpétue.
Saint Roch, glorieux ami de Dieu, guérisseur des maladies de peau et de toutes sortes de pestilence, naquit en des temps fort anciens à Montpellier, autrefois Monté Pestelario.
Ses parents étaient seigneurs terriens, véritablement nobles de la noblesse du cœur. Ils étaient fort âgés et n'avaient point d'enfants. Son père s'appelait Jean. Sa mère, Dame France, pria le Seigneur de lui donner un fils qui soit dévoué à sa cause. L'Ange du Seigneur la visita et lui dit : “Ô France, sois certaine que tu recevras sa grâce”. L'enfant eut, à la naissance, une croix rouge empreinte sur son côté droit. Il fut baptisé du nom de Roch.
Il perdit ses parents très jeunes. Il vendit alors tous ses biens, distribua l'argent aux pauvres et partit en pèlerinage pour Rome. Lorsqu'il fut en Italie, il arriva dans la ville d'Agripendante. Or celle-ci était ravagée par une épidémie de peste.
Roch se mit à soigner les malades et à les guérir par le signe de la croix. De même fit-il à Césenne qui, par lui, fut délivrée de la peste. À Rome ensuite, un cardinal fut aussi guéri par lui. De nouveau, il repartit sur les routes. Il soigna encore les malades à Plaisance, mais là, il attrapa la maladie.
Il fut alors chassé par ceux qu'il avait guéris et grande réflexion dit-il faire sur la guérison véritable qui n'est pas celle du corps, mais de l'âme et sur le fait qu'à vouloir guérir les autres, on attrape leur maladie !
Il se réfugia dans la forêt. Pour apaiser sa fièvre et laver sa blessure, l'Ange du Seigneur fit jaillir une source.
Pour apaiser sa faim terrestre, le chien du seigneur voisin volait chaque jour un pain à son maître.
Le seigneur Gothard, attiré par le manège de son chien, le suivit et découvrit Roch au fond de sa retraite. Il se convertit, vendit ses biens et prit à son tour l'habit de pèlerin.
Visite du village en passant sous une ancienne porte d'entrée du village
Trigance est un beau village médiéval haut perché restauré en 1960 posé à l'abri du rempart formé par les murs extérieurs de ses maisons aux maçonneries épaisses. Le village est dominé fièrement par son château-fort qui abrite aujourd'hui un hôtel-restaurant de luxe.
Trigance cache sous les quatre grosses tours de son château du XI° de véritables trésors à remonter le temps : l'église paroissiale St Michel (XV°) avec son clocher carré, plusieurs chapelles, le portail du village, le pigeonnier, le campanile, le puits....
Trigance cache sous les quatre grosses tours de son château du XI° de véritables trésors à remonter le temps : l'église paroissiale St Michel (XV°) avec son clocher carré, plusieurs chapelles, le portail du village, le pigeonnier, le campanile, le puits
On est sous le charme en se baladant dans ses petites rues. On y trouve de belles façades de vieilles demeures, des passages voûtés, des linteaux aux motifs décorés, des rues en escalier et de vieilles enseignes.
Au bas de la tour carrée est fixée cette barre , on est surpris
Cathy tient bon la barre
Un puits parmi tant d'autres protégés pour éviter des accidents Carmine en admire sa construction
Un coup d'œil au clocher du village
Levons les yeux pour découvrir ces élégantes sculptures de fer forgé
Il est une spécificité du sud de la France, des routes commerciales ou pèlerines d'autrefois
C'est le Var qui en compte le plus
Son campanile une particularité architecturale en fer forgé dans laquelle est suspendue une cloche
Souvent situé sur l'église du village mais aussi sur une tour ou un beffroi ancien
Pour plus d'infos se reporter dans la rubrique culture et loisir de ce site
A la fois semblables et différents les campaniles sont des objets d'art remarquables pour leur décoration, leur élégance et leur forme
Au loin on aperçoit avec admiration un clocher carré à 4 pans couvert de tuiles polychromes.
Église St Michel
Elle date du XII ème s Elle est un splendide édifice religieux restauré à plusieurs reprises. Notamment en 1782 avec la refonte de la grande cloche de 230 kg sur laquelle est gravé en latin >> Solide tour carrée coiffée d’un toit à 4 pentes, son clocher est couvert de tuiles polychromes.
Ouverte au public, la tribune abrite aujourd’hui un musée historique. On peut aussi découvrir le mobilier classé l’église, croix de procession en argent et cuivre du XV s quête en cuivre du XII s, toiles des XVII et XVIII s.
Par ailleurs le dépouillement des archives a fait ressortir que 9 prêtres et 12 seigneurs sont enterrés dans la nef principale.
Du haut de ses donjons, le château nous observe
Une présence médiévale surplombe le village
Du vrai pain cuit au feu de bois dans un four de 1870 Pains, fougasse, navettes de première qualité sont fabiqués par Luc et Patrick Bastiani, des boulangers hors pair. Tel : 04.94.76.91.75
Chambres médiévales
Restaurant gastronomique réputé, le Chateau de Trigance est aussi un hôtel 3 étoilestenu par la famille Thomas. Avec leur décor particulier, les dix chambres ont gardé leur caractèure médiéval Tel : 04.94.76.91.18
Pont de Sautet, il s'agit d'une petite arche médiévale qui enjambe de magnifiques gorges à sec. c'est beau, c'est calme, c'est féerique. ça mérite d'y aller
En route pour découvrir ce pont classé
Un dénivelé descendant de 160 m nous attend
Des gorges en manque d'eau
L'équipe des Belles Jambes 2 en 2008 sur 2000 ans d'histoire
L'équipe des Belles Jambes 2 de 2004 La découverte de notre patrimoine
Admirons cette arche et la formation de gorge par le passage d'eau
La formation de gorge par le passage d'eau
De l'eau quel plaisir
Les bords des gorges colorées
Au bas du village la route rejoint la nationale par un pont du 20 ème s
Au retour du pont de Sautet, on rejoint le belvédère de Rancounas dont le point de vue n'est pas sécurisé.
Mais quelle vue panoramique sur les falaises du Verdon avec en prime des vols magnifiques de vautours, introduit par l'homme en 1990
Vue grandiose sur le Verdon du belvédère Le Verdon bien caché au bas de
de ses falaises imposantes
Un oiseau bien utile
Niché dans les gorges du Verdon, on peut admirer quelques vautours en plein vol, en quête d’une carcasse à décharner. Car ce rapace, surprenant à bien des égards, est un véritable nécrophage dont le rôle est prépondérant dans l’écosystème. Il a une fonction dans la nature d’équarisseur et de nettoyage de grandes carcasses.
Réintroduit par l’homme dans le Verdon, il se sent parfaitement dans son élément.
73 pontes chaque année, donc, 73 couples Quatre espèces de vautours habillent le ciel de cette partie du Var, dont les plus célèbres sont le vautour fauve, le vautour moine ou le gypaète.
Cette espèce qui d’une manière coloniale avec les nids cote à cote se livre sans détour aux yeux des visiteurs qui restent à chaque fois ébahis par la majesté du ballet aérien.
SA MAJESTE LE VAUTOUR FAUVE
Depuis 10 ans l'ancien fief des seigneurs Demandolx est aussi celui des seigneurs du ciel
En 1999 quelques ornithogues passionnés, conscients de la disparition de l'espèce, relâchent dans le Verdon 12 adultes pour repeupler les gorges. Tous sont des vautours fauves
Envergures 3 m avec une collerette qui leur sert de serviette de table.
Les rapaces trouvent dans le vaste parc régional du Verdon des espaces à leur mesure et un garde-manger de moutons morts accidentellement
Aujourd'hui la colonie compte autour de 80 volatiles. Chaque sortie, au départ de la chapelle de Rougon,est la garantie de rencontyrer les rapaces .
Le groupe sur le belvédère vertigineux
Simone se pose des questions
Nous aussi
Enfin! Après 3h30 de montée on a faim!!! Alain aux petits soins pour Cathy
Dénivelé 1000m
Une ruine bien cachée et restaurée
Ensuite retour sur le plateau (1261m) après 221m de dénivelé et 30% de pente ouille ! ouille!!
Presque des alpages
Le hameau Entreverges bien loin des villes.Un site reposant.Il est agréable d'y marcher. Une rencontre surprenante d'un couple de Lorain en vacances découvertes Nos animateurs , Marie Louise et Carmine Gammella, Lorains eux aussi entamèrent une conversation
Décoration à l'entrée de cette ferme
Le sommet de Breis (Alt 1280m)
domine à l'est le sinueux Jabron
et à l'ouest le vertigineux Verdon
Ces deux torrents se rejoignent à ses pieds au magnifique pont de Carajuan
Jean, tout heureux, commente cette superbe randonnée. Cathy et Alain l'écoute avec attention
Ouillez ! Ouillez braves gens
Glou !!! Glou !!!
L'équipe arrose cette journée à la façon du club Eh !! Glou !! Glou!!
Glou! Glou! Au Club, à Léonie née le 26 mars en Corse fille de nos amis et adhérents Katia et Patrice et les verres sont aussi levés à notre belle ville de la Garde
Un au revoir au Gîte
Nous y étions bien
Le dîner de choix
Les aubergistes, très jeunes très sympas ont participé à nos blagues et chansons
et nous invitent à revenir pendant les fêtes de fin d'année
La neige sera partenaire!!!!
La prochaine étape de demain sera La Martre
D = 19 km
déni = 1000 m
A BIENTOT